Café Papote sur les droits des femmes au centre social Germaine Tillion en mars 2023

Semaine des droits des femmes à Bergerac : quand les centres sociaux et les associations travaillent ensemble

À Bergerac, le centre social Germaine Tillion a accueilli deux événements à l’occasion de la Semaine du droit des femmes, en mars 2023. Un « Café papote » et des écoutes sonores ont été proposés aux habitants, avec la participation de plusieurs acteurs et associations locales. Pour la Ville, les objectifs de cette approche partenariale sont d’amener la culture et les débats de société au cœur du centre social, et d’ouvrir ses portes à un public plus large.

Tous les jeudis, de 14h à 15h30, le centre social Germaine Tillion accueille les habitants de Bergerac autour d’un « Café papote », un moment d’échange ouvert à tous. Ce rendez-vous, bien ancré dans les habitudes du quartier – notamment des mamans qui déposent leurs enfants à l’école voisine – est parfois associé à des thèmes précis et à des partenaires. C’était le cas le 9 mars 2023, dans le cadre de la Semaine des droits des femmes organisée par la Ville. Autour de l’équipe du centre social et de sa directrice Marie-Dominique Clark, se sont retrouvés notamment le CIDFF (Centre d’information sur les droits des femmes et des familles), l’association Enjeu Femmes, le ciné-club Tapages, l’association de soutien à la parentalité Lily.Belle, le relais petite enfance local et une représentante de la municipalité. Ensemble, ils ont présenté leurs actions aux usagers et dialogué sur les droits et la place des femmes en 2023.

« Bousculer » les publics pour créer de la mixité sociale à Bergerac

En lien avec ce thème, une séance d’écoute sonore « Ecouter le féminisme » a été proposée le 7 mars 2023, toujours au centre social Germaine Tillion. Un événement porté par deux associations de médiation culturelle, Souffler sur les braises et Projet Morse, dans le cadre du cycle de réflexion « Genre(s)! ». Equipés de casques, dans un dispositif immersif, la vingtaine de participants ont pu entendre des archives sonores et créations radiophoniques autour du féminisme et des droits des femmes.

Au-delà de leur intérêt social et culturel, ces rendez-vous sont un exemple des coopérations locales mises en œuvre à Bergerac entre les différents acteurs de ces milieux. La ville compte trois centres sociaux, tous municipaux, et la mairie veille à les inclure et les valoriser dans son programme d’animations. « On oriente beaucoup d’actions dans les centres sociaux, parce que les publics de ces centres ont du mal à venir dans d’autres espaces, d’autres quartiers. L’objectif premier est d’amener la culture auprès d’eux« , explique Joaquina Weinberg, élue déléguée à la jeunesse et à la politique des droits des femmes. La démarche vaut dans les deux sens : les habitants peu enclins à fréquenter les centres sociaux sont amenés à pousser leur porte pour assister à ces événements. « C’est aussi pour les bousculer et leur faire découvrir le centre social. Souvent, ils sont étonnés de toutes les activités et prennent une adhésion. » En provoquant la rencontre de publics variés, la mairie entend favoriser la mixité sociale.

Un partenariat durable entre les centres sociaux et les structures locales

Cette approche partenariale est valable tout au long de l’année, dans une volonté de créer un tissu autour des centres sociaux. Une fois par an, une réunion est organisée entre chaque centre social et les acteurs qui agissent sur son territoire : associations, CIDFF, Apare (Association Périgourdine d’Action et de Recherche sur l’Exclusion), etc. Leurs usagers sont également conviés et peuvent ainsi découvrir les autres structures ou donner leur avis sur le type de projets qu’ils aimeraient voir émerger.

De la même façon, les trois centres sociaux Germaine Tillion, Jean Moulin et La Brunetière échangent pour mutualiser certaines sorties ou activités. L’inscription à un centre (14 € par famille) vaut pour les trois, ce qui élargit le champ des possibilités pour les adhérents qui ont accès à l’ensemble des animations proposées. Là encore, l’idée est d’inciter les habitants à sortir de leur quartier et à se mélanger.

Le fait que les centres sociaux de Bergerac soient municipaux et non associatifs est une force, estime Joaquina Weinberg. « Cela amène un cadre administratif, juridique et financier non négligeable. Chaque centre social a un budget alloué assez important. Cela permet d’amener beaucoup plus de structure et de possibilités dans le travail. » Les centres sociaux sont gérés par le Service des initiatives sportives solidaires et citoyennes (I2SC), un service transversal qui chapeaute également l’école municipale des sports, les conseils de quartier, le conseil municipal des enfants, le conseil municipal des jeunes, le budget participatif et la politique des droits des femmes.

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💻  Consultez le site internet de la Ville pour connaître les coordonnées et le programme des centres sociaux de Bergerac.

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